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IL s’agit de tumeurs bénignes, d’origine virale, qui s’expriment sous deux formes distinctes :
L’expression clinique dépend de la souche virale incriminée. Les papillomes constituent une affection fréquente. On la retrouve plus souvent sur les jeunes chevaux de moins de 3 ans, et disparaissant spontanément en 1 à 3 mois. La contamination se fait à partir d’autres chevaux ou de l’environnement.
Ces petites tumeurs se présentent sous la forme de verrues multiples, de couleur gris pâle et sans poils (en forme de petits choux-fleurs).
Ils apparaissent au niveau des lèvres, du bout du nez, autour des yeux et parfois sur les membres. Ces tumeurs disparaissent généralement spontanément, mais il est cependant possible d’accélérer la régression des papillomes en appliquant localement de la teinture mère de Thuya et en ajoutant du Thuya en granules par voie orale ou du chlorure de magnésium. Au regard du caractère contagieux des papillomes, il est préférable de désinfecter les box, le harnachement et le matériel de pansage utilisés pour les chevaux atteints.
Ce sont des tumeurs bénignes qui ressemblent aux papillomes. Les sarcoïdes représentent la majeur partie des tumeurs cutanées chez le cheval (environ 70%). Ils sont généralement de grande taille, multiples et apparaissent souvent au niveau des oreilles, de la tête, du cou et des zones basses du ventre. L’origine est plurifactorielle (intervention d’un papillomavirus). Les chevaux de 3 à 10 ans sont plus fréquemment touchés. Ils peuvent apparaître sous 3 formes différentes :
Nous pouvons également retrouver des sarcoïdes mixtes : à la fois verruqueux et fibroblastiques. Le type fibroblastique est le plus grave car il évolue très rapidement. Le diagnostic peut être confirmé par une biopsie dans ce cas là uniquement. En effet, le vétérinaire ne pratiquera pas de biopsie sur les types verruqueux ou plat.
Le traitement des sarcoïdes est basé sur différentes techniques: cryothérapie, hyperthermie, chirurgie, radiothérapie ou encore immunothérapie non-spécifique. Malgré tout, les risques de récidives post traitement est élevé.
Ils sont produits par les mélanocytes, qui fabriquent les pigments de la peau, et touche plus souvent les chevaux gris. Ces tumeurs sont lisses, de taille variable, et apparaissent au niveau des oreilles, des parotides, du périnée, de la queue et du pénis. Elles peuvent être bénignes, mais se révèlent souvent cancéreuses. On peut employer les mêmes traitements que pour les sarcoïdes mais ils sont le souvent peu efficaces.
